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Délirium

Lauren OLIVER

Editions BlackMoon (Hachette Jeunesse)

452 pages

Genre : Jeunesse

Prix :  18,00 €

Le résumé

Lena vit dans un monde où l’amour est considéré comme le plus grand des maux. Un monde où tous les adultes de 18 ans subissent une opération du cerveau pour en être guéris. A quelques mois de subir à son tour « la Procédure », Lena fait une rencontre inattendue… Peu à peu elle découvre l’amour et comprend, comme sa mère avant elle, qu’il n’y a pas de plus grande liberté que laisser parler ses sentiments. Même si cela implique de quitter ses certitudes…
« Ils prétendent qu’en guérissant de l’amour nous serons heureux et à l’abri du danger éternellement. Je les ai toujours crus. Jusqu’à maintenant. Maintenant, tout a changé. Maintenant, je préférerais être contaminée par l’amour ne serait-ce qu’une seconde plutôt que vivre un siècle étouffée par ce mensonge. »

Alors, alors...

C'est dans le cadre d'une lecture commune organisée par Simi sur Livraddict que j'ai décidé de sortir ce livre de ma pal. Encore une dystopie alors que je m'étais promis de freiner mes lectures de ce genre que j'affectionne particulièrement. 

Cette fois-ci nous voici transportés dans un monde futuriste dans lequel l'amour n'a plus court. En effet, l'amor déliria nervosa est une maladie que les scientifiques ont réussi à éradiquer grâce à une lobomatisation d'une partie d'une cerveau. Cette opération à lieu à l'aube de ses 18 ans lors de ce que l'on appelle Le Protocole.

Notre personnage central, Lena, attend cette opération avec impatience. C'est dans l'ordre des choses. Depuis son enfance et le décès de sa mère, elle vit avec dans un monde gris, où les sentiments sont proscrits, toutes démonstrations interdites et où son avenir est tout tracé. Mais sa rencontre avec Alex va être le grain de sable qui va gripper les rouages de cette vie programmée.

On pourrait trouver Lena "molassonne" et avoir envie de la secouer mais il ne faut pas perdre de vue que depuis son plus jeune âge, on lui a bourré le crâne de préceptes lui faisant avoir en horreur tout ce qui pourrait avoir trait à l'amour.

Alex est tout simplement lumineux, un rayon de soleil dans ce monde si terne. J'ai également beaucoup beaucoup aimé Hana, en phase de rebellion, et Grace, qui on le sentait depuis le début du roman, aurait un rôle important à jouer.

Quand à l'idée d'un monde sans amour cela aurait pu être intéressant mais j'ai trouvé ce livre long, trop long.  Lorque je l'ai commencé, je me suis dis que lors de ma lecture du "Dernier jour de ma vie", j'avais eu du mal à entrer dans l'histoire mais que dès le chapitre trois tout avait changé. J'espèrais que ce soit le cas ici également mais cette fois-ci pas de miracle. J'avais d'ailleurs commencé à le lire en pointillé car il m'ennuyait. Heureusement les derniers chapitres comportent un peu plus d'action et m'ont fait lire la fin d'une traite.

J'avais presque pardonné à Lauren OLIVER les interminables longueurs du livre lorsque la fin m'a de nouveau mise en rogne. Elle a osé....

6,5/10. Une lecture distrayante mais sans plus. Je lirai toutefois le tome 2 car cette fin ne peut que nous laisser sur notre faim. J'ai également vu qu'un spin-off concernant Hana était publié en V.O. Reste à savoir s'il sera publié en français...

Les participantes et leurs avis en cliquant sur leurs noms :

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